La confédération GrosMM est pleinement engagée sur l'horizon de la création à venir.
Elle sollicite et promeut la création à l’international dans tous les domaines des arts visuels : peinture, performance, sculpture, photographie, installation, vidéo, multimédia, arts graphiques, design et design graphique. Elle pose un regard prospectif sur la création, apporte son expérience et ses épaules à l’émergence de nouvelles formes et protège les artistes et les professionnels de l’art en train de se réaliser.
Tous amateurs d'art. Tous désireux de pouvoir participer.
Les productions de l'art contemporain ne dépassent guère un petit cercle d'initiés. Ce sont des petites coteries qui semblent s'en délecter.
L'indifférence du plus grand nombre, sensible dans les grandes villes, s'accentue en périphérie et les élèves des écoles forment, par devoir, le gros des entrées dans les centres d'art. Les œuvres qui s'y montrent n'obtiennent qu'ironie ou indignation et les commandes publiques suscitent réticences et résistances. Tenu d'un côté pour art élitiste, excluant car réservé aux élus et bienfaiteurs éclairés, et de l'autre une culture divertissante, tout public, pour chacun plus que pour tous. Parce que quelques crédits sont versés par l'État et les collectivités territoriales, parce qu'il existe des musées et des revues dites spécialisées, tout irait bien. Excès de crédulité, confiance aveugle. On n'entretient pas éternellement l'autocensure. Les artistes risquent sans cesse de tomber dans le style, la répétition ou la suffisance. Nombre ont succombé à ces tentations et abusé d'un conformisme banal. Le fonctionnement lent et rigide des institutions a favorisé ces glissements.
Une fracture purement idéologique. L'abandon du projet d'émancipation par l'art et la culture au profit d'une politique de réparation sociale si possible rapide, peu coûteuse et consensuelle. Les inégalités d'accès aux œuvres sont le problème, les jugements de surface n'en sont que les palabres.
Chaque espèce de sensibilité, chaque artiste, si incomplet soit il, possède une catégorie d'admirateurs. Or l'œuvre d'art doit atteindre et remuer tous les hommes. Soit parce qu'ils expriment et résument toute une civilisation, soit parce qu'ils provoquent des horizons plus larges, plus profonds. Un art spontané où se manifeste la seule fonction de l'invention, sans prétentions culturelles et sans démarche intellectuelle. Non les constantes dans l'art culturel, du caméléon et du singe.
Alors comment penser une progression au sein de l’imposant système de hiérarchie culturelle?
Le champ artistique a évolué en un champ de possibilités, d'échange et d'analyse environnementale. Il est devenu un champ de pensées alternatives et fonctionne comme un fourmillement de recoupement et un intermédiaire entre différents domaines, formes de perception et de pensée ainsi qu'entre différentes positions et influences. Il occupe ainsi une position très privilégiée, bien que disputée et précaire, dans la société d'aujourd'hui. Les transmissions artistiques ont caractère d'universalité. C'est notre devoir même que de proposer une nouvelle approche. Les endroits d’arts, de culture sont incapables d’innover, le rôle de la confédération GrosMM est d'accompagner les structures à repenser leur mission d’ouverture afin d’offrir un angle d'accès à un public dérouté.
Pour cela nos deux principaux objectifs sont :
- Subventionner les pratiques plastique afin de faire vivre petit à petit un cœur différent de propositions et de créations considérant plus de réalité d’approches, de raisonnements,de réactions, de logique et de justice.
- Entretenir des échanges diplomatiques entre partenaires, lieux d'arts et acteurs de terrain, afin d'instaurer une transition générationnelle qui permette un rayonnement culturel plus efficace.
